vendredi 4 avril 2014

Le génie marketing


Il est une acquisition matérielle à laquelle pensent en premier les futurs parents : l’achat de la poussette.

Accessoire symbolique du bébé, ce sujet occupe souvent les conversations des futures maman (et papa parfois). Le choix est en effet rendu difficile par l’offre pléthorique disponible (et c’est un euphémisme). Il suffit d’aller faire un tour au magasin babyone (par exemple) pour se confronter à un rayon interminable de petits véhicules pour bébés. Il faut aussi se rendre sur le site poussette-magazine.com : avec la densité des choix proposés, 5 minutes de lecture sur ce site suffit à filer la migraine à quiconque.

D’autant plus que la dedans intervient la dimension prix : la plus simple poussette peut débuter à 50 euros alors qu’il faudra débourser plus de 1000 euros pour la plus sophistiquée (si si). C’est à dire autant que pour une petite voiture d’occasion.

On peut légitimement se demander pourquoi les prix atteignent un si haut niveau. La réponse  se trouve peut être dans les gadgets proposés :

-       Freins à disque (au cas où bébé souhaiterait descendre à tout berzingue un flan de montagne)
-       Poignées ergonomiques (le confort des mimines des parents, c’est important)
-       Pneus à chambre à air (pratique, comme cela on peut crever, même en poussette)
-       Sans oublier le design, pour être à la pointe de la mode.

Bref, les accessoires farfelus foisonnent et côtoient les vraies innovations pratiques (système de fermeture facile par exemple)

Le contexte posé, nous en sommes venus à définir notre cahier des charges sur le sujet. En ce qui nous concerne, on va rechercher une poussette compacte (il faut qu’elle rentre dans la clio quand même), avec pliage facile et pour finir qui soit assez solide pour que l’on ait confiance en y installant bébé.

Il y a quelques semaines nous nous sommes rendus dans un magasin pour bébé pour s’informer sur les modèles qui pourraient nous convenir. En premier lieu, on s’est dirigé vers une poussette trois en un (cosy, couffin et poussette) de milieu de gamme en promotion. La vendeuse est venue nous proposer une démonstration. Et bien elle s’est débattue bien 10 minutes à essayer de la replier… Modèle éliminé…

De fil en aiguille on s’est de plus en plus retrouvé sur la droite du rayon, c’est à dire la partie haut de gamme, où les modèles sont truffés de gadgets inutiles, mais proposant pour nous l’essentiels : la compacité, la solidité et la praticité.

C’est là le génie marketing : les marques ne proposent pas de modèles disposant de ces seules qualités. Elles ajoutent des trucs inutiles sensés justifier le prix exorbitant qu’elles vont ensuite demander.


Nous voilà renseignés. En conclusion, nous allons nous orienter vers un modèle d’occasion, afin de pouvoir disposer d’une poussette compacte et pratique pour laquelle on aura évité de payer le prix fort.

La quête commence… Suite au prochain épisode.

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