Avant nos séances de préparation à l’accouchement, je pensais qu'au siècle où l'on vit, refuser la péridurale relève du pur masochisme.
Pourtant durant nos séances de préparation à l'accouchement avec la sage-femme, elle semblait tout nous apprendre pour gérer au mieux un accouchement sans la fameuse péridurale... Mais à quoi peut il bien servir de refuser de souffrir ?
La réponse est la suivante : Péridurale ou pas, chaque option possède ses avantages et ses inconvénients.
Avantages de la péridurale : Pas ou peu de douleurs. (un seul avantage mais pas des moindres...)
Inconvénients : La péridurale est une anesthésie. Si elle est mal dosée, la maman ne ressent pas la sensation d'accouchement. Pire, elle peut même ne pas ressentir le besoin de pousser, ce qui entraîne - dans de rares cas - la nécessité d'utiliser une aide médicale : la ventouse... De plus, la péridurale nécessite un catheter dans le dos et un monitoring constant du coeur du bébé : la position allongée est donc obligatoire. Sans péridurale, il est envisageable pour la maman de se promener, de s'asseoir sur un ballon, etc... Enfin, il est prouvé que les femmes ayant accouché sans péridurale "récupèrent" mieux de l'accouchement que les femmes en ayant bénéficié.
Aussi, la meilleure attitude à adopter est - selon le point de vue de Julie - de ne pas se fermer à ces deux possibilités. Essayer tant que possible un accouchement sans péridurale pour s'approcher de l'accouchement physiologiquement naturel avec la fierté que cela peut procurer. Et puis, à l'inverse, si les conditions le nécessitent (durée trop longue du travail, fatigue importante de la maman, douleurs insupportables, complications...) accepter sans hésitation la péridurale afin que l'accouchement ne se vive pas comme un cauchemar.
En fait, p't être bien qu'oui, p't être bien qu'non...
Bises à vous tous
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